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Wilfrid DE CONTI
Temps de lecture: 7 mn environ
Illustration par Fanny Lamouroux

Difficile de s’y retrouver dans la jungle des prix sur le marché des goodies « pas chers ». Voici une analyse pour vous aider à mieux comprendre ce que vous payez pour ne pas vous faire berner. Aussi, vous comprendrez comment Besight a structuré son modèle de prix dans son catalogue dans l’optique de simplifier la vie de ses clients.

Comment est réparti le prix d’un goodies ?

Il est particulièrement complexe d’offrir un prix générique sur le marché des goodies à cause de la multiplicité des cas de figures qui existent. Un prix dépend de la quantité, des méthodes de marquage auxquelles sont associées des coût fixes à amortir sur toute la production et enfin, à des coûts de manutention incompressibles. Voyons en détails chacun de ces points pour bien comprendre le coût d’un goodies.

Le prix du produit seul

Lorsque vous commandez des stylos personnalisés, des mugs ou des carnets publicitaires par exemple, vous payez bien évidemment le prix de l’objet. Il correspond aux coûts de fabrication et d’acheminement dans les usines de stockage.

C’est ce prix qui vous est souvent affiché sur une page produit d’un catalogue classique sur le marché.

Ce qu’il faut savoir sur le prix du goodies seul est qu’il varie finalement assez peu avec les quantités. Ceci s’explique par le fait que la majorité des goodies vendus sur le marché provient de stocks de goodies réalisés en très grande quantité.

A titre d’exemple, un produit peut coûter 3.15€ pour 100 pièces et 3.05€ pour 10 000 pièces, ce qui ne fait qu’environ 3% de remise. La dégressivité est donc relativement faible. Ce n’est cependant pas le cas des produits issus de fabrication spéciale qui peuvent voir des niveaux de dégressivité plus proches de 30 à 40%.

Les frais fixes de personnalisation

Qui dit personnalisation dit forcément frais techniques de marquage. Ces frais correspondent tout simplement à la mise en place de la machine et à la préparation de la production.

Selon la méthode, ces frais peuvent être plus ou moins importants. Pour la sérigraphie par exemple, il est nécessaire de créer un cadre de marquage ce qui est une opération coûteuse facturée en moyenne 50€ par couleur contenue dans votre logo ou votre création graphique. On retrouve les frais fixes pour toutes les méthodes (ou presque) :

  • La broderie, qui nécessite l’élaboration d’un programme et le choix manuel des bobines de fil de couleur
  • La tampographie, qui nécessite la fabrication d’un tampon
  • La gravure laser, avec les frais de programme et les calages machine
  • Une méthode échappe à ces frais fixes : l’impression numérique. Ceci est dû à la structure des machines qui peuvent imprimer une « infinité » de couleurs et qui ne nécessitent donc pas d’outils spéciaux pour chaque couleur.

Les frais unitaires de marquage

En plus des frais fixes sont facturés des frais unitaires de marquage. Ceux-ci correspondent au temps d’impression ainsi qu’aux étapes de manutention nécessaires à la réalisation du marquage.

Voici encore l’exemple de la manutention nécessaire pour une sérigraphie :

Enfin, ces frais peuvent être dégressifs en fonction de la méthode ou au contraire, incompressibles. Par exemple :

  • La sérigraphie permet une dégressivité intéressante comme vous pouvez le voir dans la vidéo. Une fois que la machine est réglée, les opérateurs ont une cadence assez importante.
  • A l’inverse, une impression numérique sera rapidement plafonnée par le temps incompressible de l’impression réalisée intégralement par la machine.

Le transport des produits

Même si on peut rapidement l’oublier dans les grandes commandes, le transport reste un élément à prendre en compte.

Selon la typologie de produit et l’urgence de la livraison, on peut passer de 10€ de transport à 190€ par exemple dans un cas de livraison expresse.

La proportion de chaque partie dans les cas extrêmes

Enfin, pour illustrer la proportion que peut prendre chacun de ces coûts, voici la répartition du prix pour des commandes de 10 et 1000 exemplaires du même produit :

La transparence des prix sur le marché des goodies

Comme nous venons de le voir, la répartition des coûts peut être très différente selon la quantité commandées. Il n’est cependant pas rare de voir sur le marché des prix d’appels affichés « à partir de » qui ne sont pas très représentatifs du vrai montant payé en définitive.

Les prix affichés toujours au plus bas : le fameux « à partir de »

Nous l’avons vu dans la première partie, la dégressivité sur le prix du produit est très faible. C’est pourtant sur cette valeur que la plupart des catalogues du marché se basent en affichant des prix « à partir de x€ » pour 2500 exemplaires.

Le problème que cela pose est qu’il est très difficile de se faire une idée du prix d’un produit sur cette base très floue. De plus, cela fait perdre du temps à tout le monde car il est nécessaire de réaliser un devis à chaque changement de quantité.

Evidemment, l’objectif de cette pratique est claire : afficher un prix d’appel très intéressant pour déclencher le clic et l’envie de l’acheteur mais qui risque plus tard d’être déçu de ne finalement pas avoir le budget.

Des prix sans marquage, ni transport, une difficulté supplémentaire pour l’utilisateur

La pratique commune sur le marché des goodies est d’afficher un prix sans marquage et sans transport toujours dans l’optique d’afficher d’emblée le meilleur prix.

Cette démarche très opaque est contre-productive, encore une fois pour tout le monde. L’acheteur cherche à savoir rapidement s’il pourra envisager tel ou tel goodies et aimerait avoir une idée de budget rapidement, sans passer par des allers-retours de mails inutiles.

Comment fait Besight ? L’approche du budget global

Pour répondre à ces problématiques, Besight a repensé la façon dont on affiche les prix sur un catalogue de goodies.

Le prix « au plus cher » plutôt « qu’à partir de… »

Plutôt que de partir du prix « à partir de », c’est à dire le prix minimum, nous avons décidé de nous placer dans le cas le plus général : la réalisation d’un marquage d’au minimum 2 couleurs.

Ce cas couvre la majorité des logos d’entreprises qui ne sont composés la plupart du temps que d’une à 2 couleurs. De plus, les nouvelles recommandations du « material design » incluent 2 couleurs : une principale et sa « complémentaire ». C’est donc une tendance design qui a inspiré les prix de notre catalogue.

Dernière chose, si finalement le logo d’un client dépasse les 3 couleurs, tant pis pour nous ! Besight prend en charge le surcoût dans l’optique de simplifier la vie de nos clients !

Un prix tout compris, comme ça pas de surprise

Enfin, nous avons décidé d’afficher nos produits avec tous les frais inclus. L’objectif de cet affichage est d’adopter une démarche de « budget global » plutôt que de « prix unitaire » pour bien choisir son objet média.

Cette démarche est parfaitement cohérente avec la vision portée par Besight qui dit qu’il est préférable de faire moins, mais mieux.

Plutôt que de vouloir absolument repartir avec 1000 stylos de faible qualité, nos conseillons à nos clients de choisir un produit plus adapté à leur cible dans des quantités plus réduites, mais dont l’impact sera démultiplié grâce à la satisfaction des clients ou collaborateurs qui recevront le goodies.

L’auteur :

Wilfrid de Conti
Professionnel de l’engagement et de la brand advocacy

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